Retrouvez l’interview de Christophe NGUYEN pour France Culture.
Jusqu’en mars 2020, il concernait 3 % à peine de la population active en France, à raison d’une journée ou d’une demie-journée par semaine. Souvent considéré comme une faveur, fantasmé par une partie des salariés, avec la crise du covid, le télétravail ou encore travail à distance s’est invité dans la vie de près de 40 % des salariés en 2020, un chiffre qui monte à 70 % chez les cadres. Et risque de rester une réalité pour nombre d’entre eux en cette année 2021. Dans la foulée de cette expérimentation forcée, un accord national interprofessionnel sur la question a vu le jour le 26 novembre dernier, dans la douleur. Alors que les données se multiplient sur la généralisation inédite du télétravail et que son usage se prolonge, quel regard portons-nous sur une pratique, que l’on disait peu compatible avec la culture française ?
Entre autonomie retrouvée et risque d’exclusion du côté des salariés, entre volonté de contrôle et perspectives d’économies chez les employeurs, où en est le désir du télétravail en ce début d’année 2021 ?