Présentiel, distanciel…depuis le 9 juin dernier, les entreprises sont en proie avec la délicate stratégie du retour au bureau. Un débat, désormais universel, qui ne fait que commencer et qui s’inscrit dans une logique plus globale, celle du futur du travail. Mais alors qu’en mars 2020, on palabrait sur ‘le monde d’après’, cette notion semble aujourd’hui être passée subrepticement à la trappe. En sera-t-il de même pour le “travail d’après” ?
Si le télétravail n’existait jusqu’alors que s’il ne pouvait absolument pas être évité, la pandémie a contraint les entreprises à se lancer dans la vaste odyssée du travail à domicile. Une expérience diversement appréciée qui est en train de prendre fin. Après quelques semaines de reprise en présentiel pour la plupart, certains salariés parlent déjà de déshumanisation du travail, quand d’autres louent l’autonomie conquise à la faveur des événements, et accessoirement de la technologie. La question dépasse dès lors le mode de travail et s’étend plus généralement à l’avenir du travail, qu’il s’agisse du type de management, de l’expérience collaborateur ou de la mise en place du travail hybride. Et alors qu’il est difficile de savoir ce que l’avenir nous réservera ces prochains mois, comment les entreprises vont-elles définir les contours du travail d’après ?