Dans certaines entreprises, le rire et la bonne humeur sont communicatifs. L’Américain Kurt Lewin, considéré comme l’un des pères de la psychologie sociale, s’est d’ailleurs intéressé dès les années 1930 à la question de la dynamique de groupe et de ses bienfaits. Depuis, le baby-foot, les boissons chaudes à volonté et les sourires des chief happiness officers(CHO) ont tenté de matérialiser le bonheur au travail… sans succès : en effet, une récente étude Qualisocial/Ipsos (« Qualité de Vie et Conditions de Travail : de quoi ont réellement besoin les salariés français en 2024 ? ») révèle que 53 % des salariés sont désengagés, 67 % se rendent au bureau sans motivation et 40 % se disent « globalement insatisfaits de leur vie ». Parmi ces profils, il faut citer les négatifs qui pourrissent la vie de tout le monde et semblent se complaire dans leurs difficultés. En 2025, l’une des priorités pour les managers sera de s’attaquer à cette négativité. « C’est déjà bien pour un manager de se poser la question », commente