Santé mentale au travail, pourquoi les chiffres ne s’améliorent-ils pas ?
La dernière étude Ipsos sur la santé mentale au travail révèle une aggravation du stress et de l’anxiété des salariés, notamment au sein des services publics. L’étude énonce un certain nombre de critères déterminants. Ainsi, les femmes, subissant une plus grande exposition à la précarité ainsi qu’une charge mentale plus lourde, ont une santé mentale plus détériorée que celle des hommes. La confiance en l’avenir est également un facteur déterminant, le pessimisme pouvant largement impacter la santé mentale. Au-delà des conséquences humaines déplorables d’une mauvaise santé mentale, des impacts économiques sont également à regretter : baisse de la concentration, de la productivité, mauvaise réputation de l’entreprise, entre autres.
Face à cette situation, les plans de prévention, bien que bénéfiques, restent inégalement mis en œuvre. La Qualité de Vie et les Conditions de Travail (QVCT) devient un enjeu crucial pour améliorer le bien-être des salariés. L’OMS recommande de former les cadres à détecter la détresse émotionnelle, et les cabinets spécialisés multiplient les interventions pour sensibiliser les entreprises et leurs dirigeants à cet enjeu stratégique.Publicité